Mi Mediterraneo

Billets

Tout s'est arrêté, tout est suspendu

Les saveurs, les parfums du secret, ensevelis

dispersés, effacés par la réalité crue

Il a suffit d'un souffle, d'un murmure et tout s'est évanouie


La raison est revenue et le monde nous a séparé

ne laissant que vide, silence et mutisme forcé

Le château en sucre édifié patiemment est d'un seul coup détruit

ni ses charmes, ni son goût ne passeront dans l'oubli


Lorsque les masques tombent, que le réel a gagné

il faut savoir renoncer à ses délices cachés

C'est sûr, imparable, rien ne sert d'être plus malins

se jouer et des dieux et des hommes pour rester clandestins


Agonisant sur le flanc, tel un poisson échoué

je suffoque et m'enfonce peu a peu étouffé

Personne pour secourir ni mon âme ni mon corps

contraint de continuer et d'y croire encore


Tout s'est arrêté, tout est suspendu, rien n'est terminé.  

un jour je goutterai à ce bonbon.
Ce sucre défendu, placé dans le bocal le plus haut perché.
C'est écrit, c'est annoncé.

Rien ne pourra m'y faire renoncer,
ni les caries, ni l'interdit...

Elle est multiple, elle est unique et c’est la seule.
Un peu artiste, un peu danseuse, tantôt rebelle, parfois moqueuse
Elle est toute femme en une seule


Elle a cent faces et milles reflets
un peu mannequin, un peu rêveuse, tantôt mystère, tantôt pulpeuse
Elle ne quitte plus mes pensées

 

Je ne remercierai jamais assez la personne qui a su me convaincre de l'importance des titres.

Quelqu'en soit la valeur, tout écrit mérite son titre. Texte court, article, pamphlet ou roman:; sans titre point de salut.

Concis synthétique, allusif ou mystérieux un bon titre dit tout ou presque tout.

Celle qui m'a initié à l'art du titrage c'est Cris.

Une fille remarquable, entièrement absorbée dans son effort littéraire qui cultivait un monde de mots bien à elle, Cris ne passait pas un jours sans écrire et composait ses lignes à chaque instant du jour où de la nuit. Elle produisait des poèmes par centaines. Tous différents tous inspirés. Des poésies avec des musiques que je n'ai jamais retrouvé nul part.

Sensible, rêveuse, Cris jouait avec les mots comme au bord d'un précipice: à chaque virgules tout pouvait virer au tragique. Nourrie aux lectures chevaleresques et aux grands héros, elle se voulait porte étendard d'un romantisme classique aujourd'hui bien désuet.

Mais ce n'est pas grave car Cris écrivait d'abord pour elle et aussi pour le beau. 

Là où elle est, j’espère que son monde fantasmé et sa vision de l'homme ne lui ont pas interdit d'être heureuse et de mettre un joli titre sur sa vie. 

 


Si hay un mito que es todo el mediterraneo es el de Penelope.

 

Hay lugares donde quisiera volver,
sea un instante, sea para siempre.
Convencido de mas bien poderlos conocer
Asegurado por quien soy ahora, con lo que se.

Je n’aurais pas du et pourtant je l’ai fait.

J’ai ouvert ma boite à secret, j’ai libéré mes vieux démons…


Menu principal