Mi Mediterraneo

Pour toi, les plus beaux de mes châteaux d'Espagne
et la poussière des étés blancs sévillants
Aussi frais que rochers et brisants de Bretagne
Des espaces et palais mauresques flamboyants

Tissons ma belle les trames de ce sous continent
Des rivages saumâtres, des vallées et des monts
de lumières d'ocre, d'ors, parsemées de murs blancs
El Andaluz appelle à nos contemplations.

 

Viens avec moi, par les pierres, courir l'Alcazar
Se pencher sur le tombeau de Christophe Colomb
Sous les palmes, sous les orangers au hazard
S'aimer dans la vielle ville au feu d'une Oraison.

Un comptoir autant qu'une capitale de Rois
qui respire toujours du soufflle d'un noble passé
de ses gloires perdues, de trésors en convois
Un empire disparu imprègnes ses rues nacrées.

Rêves avec moi au prestige des grands gallions
s'en retournant des indes tout chargés de puissance
des richesses, de l'or prises contre religion
Qui forgèrent en sacrilèges cette ville d'opulence.

Voir tes yeux éclairés ses décors merveilleux
donner à ta peau cuivre le soleil qu'elle mérite
et t'aimer comme un Prince converti et heureux
D'une histoire de charmes où tout se mêle et m'invite.

MM

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