Mi Mediterraneo

Le jour viendra où vous assisterez à mon exécution publique.

Puisque les dieux ont soif de mon sang,
La foule aura donc son spectacle
mais ma vraie tragédie ne sera vue que de vous.

Lorsqu'une lame foudroyante viendra trancher mon souffle,
Cachée parmi la multitude assemblée,
anonyme et glacée vous me verrez mourir comme on perd son histoire.

Transie et esseulée, vous supplierez muette les gestes du bourreau
Vous songerez captive à l’âme du supplicier
dont vous seule connaissez le cœur et les secrets.

Avant de trépasser en ne pensant qu'a vous,
Je veux croire qu'à vos cotés, mourir se justifiait
Et que vivre sans vous n'aurait pas de raison

Quand enfin ma tête roulera dans la sciure,
Je sentirai l'effroi envahir la tribune et devinerai sans peine la tristesse dans vos yeux
et il n'est de plus doux châtiment que de périr pour eux.

Ajouter un Commentaire


Code de sécurité
Rafraîchir


Menu principal