Comment s'observer sans se regarder,Comment se sourire sans s’inquiéter,Comment se frôler sans s'étreindre,Comment faire comme si, sans rien déteindreComment s'entendre sans se parler,Mais Comment vivre sans y penser? Difficile de garder tête haute et esprit clair quand tous sont les perturbateurs de mon monde merveilleux.Infernal de se trouver entre ces mêmes murs sans intimité avec en écho perpétuel toutes les images, les saveurs des nos moments volés. Il y a ces clichés au mur et ceux que personne ne voit. Ces intenses instantanés qui ricochent des parois à mon front. Douloureusement, ils martèlent mon esprit et m'attirent inexorablement dans un vertiges sans fond. De charme et de douceurs ils se sont fait oppressants. Le supplice se poursuit dans cette fausse courtoisie ordinaire: Ne rien laisser paraître et peut être vainement renverser des convaincus. Pourquoi ? pour prolonger l'impossible, pour souffrir plus encore. Le rôle n'est plus amusant, il est forcé. J'en viens même à contredire cette réalité absurde qui voudrait nier ce à quoi je tiens. Refuser le réel, est ce une marque de folie ou une façon d’atténuer la souffrance?