MON ANDALOUSE
L’histoire folle, vous fait trouver en Nouvelle Grenade
Plus belle qu’un trésor au pays des émeraudes
Une belle Andalouse qui pourtant est picarde
Qui détonne et luit en déjouant tous les codes.
Depuis les plages cubaines jusqu’aux cordillères
Pour elle tant d’hidalgos se sont battus à mort
Et moi qui fis l’insensible à leurs prières
Je ne fus qu’une compagnie au musée de l’or.
Puis vinrent à s’écouler nos vies et nos mystères,
Le temps n’aura entrepris que deux décennies
Par une divine providence tout sauf amère
Faire revenir à moi mon Andalouse chérie
On la croit ainsi fille indomptable et pourtant
Son corps a la vigueur des étalons d’Espagne
Farouches, rebelles, éblouissants et bondissants
Son âme la douceur des grandes infantes dames
Mon andalouse aime l’histoire et les histoires de sang
Moi, les douceurs sucrées de ses lèvres au Xeres
Qui courent sur ma peau telles milles fougueux Alezans
Galopant vers mon cœur pour d’immenses prouesses.
Avec sa peau cuivrée ses brassières de Carmen
Des rives du Guadalquivir aux monts des sierras
Ma belle Andalouse vers si loin m’emmène
Sur les chemins brulants menants à Malaga.
Avant elle au pied de l’Alhambra de Grenade
Naquis Eugénie qui vécue princesse de l’Oise
Ma Reine à moi est une princesse Omeyyade
Plus belle à toutes les impératrices compiégnoises.